23 février 2024

Chloe Pronovost - cpronovost@medialo.ca

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©Médialo - Chloé Pronovost - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Une franche complicité se faisait sentir entre l’organisatrice de l’évènement, Bianca Daigneault et le conférencier, Étienne Boulay.

« On s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de conférences et pas beaucoup de sensibilisation en lien avec la santé mentale dans nos écoles. On s’est rendu compte que la conférence d’Étienne Boulay répondait vraiment aux besoins qu’on voulait cibler pour aller chercher nos élèves. D’une pierre deux coups on a aussi réussi à rejoindre nos sportifs et tout a fonctionné pour que l’on puisse recevoir Étienne aujourd’hui », mentionne fièrement Bianca Daigneault, psychoéducatrice et initiatrice de l’évènement.

C’est devant une salle comble et attentive que l’ancien joueur des Alouettes de Montréal a livré son parcours de vie. Il a abordé les thèmes de la résilience, de l’humilité et de la persévérance en donnant des exemples concrets de ce qu’il a vécu au cours de sa vie.

« J’ai trouvé qu’il expliquait bien son histoire et c’était intéressant, parce que ce n’était pas tout le temps juste du positif ou juste du négatif, ça variait entre les deux. J’ai appris qu’une blessure mentale c’est aussi sinon peut-être même pire que les blessures physiques. Je pense que notre génération est beaucoup sur les réseaux sociaux, on est souvent dans la comparaison, donc je trouve ça intéressant de voir de vraie personne raconter leur vraie histoire sans l’enjoliver. Il y a des moments plus difficiles dans la conférence, parce que c’est la vie et les vraies difficultés d’une personne qui est devant toi », raconte Madeline Lemieux, étudiante de 3e secondaire et joueuse de football.

Ce n’est pas que Madeline qui a apprécié la conférence de l’homme de 40 ans. En effet, les commentaires positifs fusaient à la sortie de la salle et plusieurs élèves ont pris le temps de monter sur scène pour discuter et prendre des photos avec le sportif.

« Je suis vraiment content du contact que j’ai eu avec les jeunes après la conférence. Il y avait de bonnes questions. C’était le fun, parce qu’il y a des élèves qui sont venus me voir et qui avaient des questions plus personnelles, sur comment ils peuvent améliorer une certaine situation dans laquelle ils se trouvent, comment atteindre leurs objectifs. Je me dis que ma conférence a peut-être permis à des jeunes de partir d’ici un peu plus motivés », avance Étienne Boulay, visiblement heureux de son expérience et de son passage à Rouyn-Noranda.  

Des ressources essentielles 

Les intervenants ont profité de l’occasion pour mettre de l’avant les organismes d’ici qui offrent des services liés à la santé mentale. En début d’évènement, ils sont montés sur scène devant l’ensemble des jeunes de 3e secondaire.

« On a présenté les services principaux, évidemment il y en a plusieurs autres. L’importance de le rappeler c’est que rapidement quand les jeunes ne vont pas bien, ils oublient les ressources. Ce n’est pas nécessairement qu’ils ne veulent pas y avoir accès, c’est réellement qu’ils oublient. C’est toujours important de les rappeler. En lien avec tout le projet, il y a aussi des documents qui ont été remis à tous les enseignants des deux écoles secondaires avec un rappel de c’est quoi leur rôle en lien avec la santé mentale positive en milieu scolaire et il y a un bottin de toutes les ressources disponibles. Les enseignants sont le premier contact avec les jeunes, il ne faut pas oublier que l’école a un gros rôle à jouer dans la santé mentale. C’était important d’inclure les partenaires dans le projet, car on se réfère souvent à eux, c’est eux les spécialistes en fait », conclut Bianca Daigneault.